Silence, on joue pour… Kira Burundi

Qui a dit qu’amasser des fonds ne pouvait pas être glamour et amusant tout à la fois? Du 27 au 30 novembre, ne ratez pas l’émission de télévision québécoise « Silence, on joue! », diffusée sur les ondes de Radio-Canada à 17:30 (UTC-5). Hélène Munger, une amie de Kira Burundi depuis les premiers instants, a généreusement offert de jouer à ce jeu télévisé et de verser l’entièreté des fonds qu’elle y gagnera à notre organisme.

Merci Hélène, toute l’équipe de Kira est derrière toi et te souhaite la meilleure des chances!

Pour regarder les émissions: https://ici.tou.tv/silence-on-joue

https://www.facebook.com/silencejoue/

Trois nouveaux enfants réintégrés!

Kira Burundi est heureux d’annoncer que trois nouveaux jeunes ont été réintégrés dans des familles d’accueil en juillet 2023! Grâce à la générosité de nos donateurs mensuels et à la campagne de financement réalisée par le comité des Éveilleurs de conscience du Cégep de Lanaudière – Campus de l’Assomption et de leur activité d’encan d’oeuvres d’art annuel, ces enfants ont pu retrouver le chemin d’un nouveau foyer et de l’école et quitter la rue.

L’équipe de Kira en a profité pour acheter des fournitures scolaires pour l’ensemble des enfants des familles ayant accueilli un enfant , selon leurs besoins.

Note – Les maillots de soccer sont issus de notre campagne de collecte de matériel sportif en 2018.

Calendrier de l’Avent : Générosité quotidienne

Encore cette année, du 1er au 25 décembre, offrez un dollar par jour afin de permettre à Kira Burundi de soutenir ses activités pour les enfants de la rue burundais, des jeunes abandonnés, généralement contraints de mendier pour assurer leur subsistance. Kira Burundi souhaite les aider à changer leur situation et partager avec eux l’esprit des Fêtes.

Donnez 25$ (ou plus!) pour nous aider à faire voyager l’esprit de Noël jusqu’en Afrique et partager les réjouissances du temps des Fêtes avec les jeunes burundais qui vivent dans la rue.

Donnez à la hauteur de votre budget. Chaque don est important.

Un reçu fiscal vous sera remis et nous nous engageons à diffuser des photos et des vidéos de nos différentes activités, pour que vous puissiez vivre l’impact de votre générosité. Il n’y a pas plus beau cadeau de Noël.

L’équipe de Kira et les jeunes de la rue vous remercient!

Campagne de financement « Défi 20 » pour les 5 ans de Kira!

Kira Burundi : 5 ans de réussite!

Depuis les débuts de Kira en 2013, ce sont 19 enfants de la rue qui ont été confiés à des familles d’accueil et inscrits à l’école.
Nous avons beaucoup de reconnaissance pour tous ceux qui, depuis le Québec, ont contribué à nous permettre cet accomplissement !
Beaucoup de reconnaissance aussi pour les bénévoles du Burundi qui recueillent, encadrent, accompagnent et confient ces enfants.
Beaucoup de reconnaissance enfin envers les familles qui les accueillent et les soutiennent dans leur transition vers une vie d’autonomisation et de réalisation personnelle.

Le succès de Kira ne s’arrête pas là!

La formule particulière de réinsertion mise en oeuvre par Kira offre un taux de réussite de 100% et fait en sorte qu’à ce jour, nous observons que ces transitions de vie sont non seulement durables pour ces enfants, mais que des liens forts sont tissés entre les bénévoles de Kira, les familles et les enfants. Les effets de ces liens tissés rejaillissent sur la communauté de façon bénéfique. En attribuant une vache ou une chèvre à chaque famille d’accueil, c’est un véritable partenariat responsabilisant et autonomisant qui s’établit avec les familles et les enfants qui ressentent accomplissement, autonomie et fierté.

Kira, une organisation efficiente!

Le modèle particulier de partenariat avec les familles et la création d’un lave-auto et café opérés par les enfants nous permettent d’être particulièrement efficients :
90% des dons recueillis sont directement remis aux familles d’accueil !
Les 10% restants sont utilisé pour les frais administratifs (banques, transfert d’argent), l’envoi de livres (transport) et l’achat fournitures de fonctionnement. En fait, les projets périphériques développés sur place permettent aux enfants de se responsabiliser tout en s’auto finançant (hébergement…).

Pour nos 5 ans : le défi 20!

Fort de ces constats, c’est avec enthousiasme que, pour les 5 ans de Kira Burundi, l’équipe s’est donnée comme défi d’intégrer un 20e enfant de la rue dans une famille d’accueil de Ngozi au Burundi :
Kira lance sa campagne du 20!

Du 20 octobre au 20 novembre,

Récolter cent fois 20$ pour intégrer un 20e enfant de la rue dans une famille d’accueil de Ngozi!

Ensemble, arriverons-nous à relever le défi ? Quelle plus belle façon de célébrer notre 5e anniversaire?
Aidez-nous à atteindre notre objectif en donnant généreusement !

(Des reçus d’impôts sont remis pour tous les dons.)

Une soirée magie et humour mémorable

L’humoriste Serge-Yvan Bourque et le magicien Manu (Emmanuel Savoie) ont livré une performance à tout casser le 18 septembre dernier au Tam-Tam Café lors d’une soirée bénéfice au profit de Kira Burundi. Plus de 300 $ ont été amassés au fil des tours de magie qui en ont ensorcelés plus d’un et des sketches à saveur philosophique! Merci au Tam-Tam Café d’avoir rendu cet événement possible, et un immense merci à Serge-Yvan et à Emmanuel d’avoir ainsi partagé leurs talents avec la foule!

Les aventures d’Irène au Burundi

Irène2Ayant suivi de près et étant intéressée par la philosophie de faire de l’organisme Kira Burundi, je suis partie au Burundi pour un stage en journalisme dans ce beau pays au mois de juillet. Je me suis rendue sur le terrain pour voir, de mes propres yeux, ce que les autres entendent depuis Québec…

Partis de bonne heure, on monte dans les collines. Bujumbura, la capitale, bruyante et chaude, disparaît peu à peu derrière nous, l’éclat des milliers de toits en tôle terni par la poussière. On est dans un petit bus blanc, qui pour une fois n’est pas plein à craquer, et j’ouvre ma fenêtre. Je respire l’air frais de l’intérieur. Ici, l’air est pur et non pollué, et qu’il reste toujours ainsi. Je regarde les collines de Muramvya, des ondes de vert foncé à perte de vue. Puis, je ferme mes yeux pour éviter le mal de transport pendant que le bus navigue des routes invraisemblablement courbées. On monte, on descend, on monte, on descend, on monte, on descend. Trois heures plus tard, nous sommes à Ngozi. C’est une ville provinciale d’environ 25,000 habitants. Mais pour des centaines d’enfants de rue des villages aux alentours, c’est la métropole. J’ai fait le trajet pour voir l’intégration des enfants avec mes propres yeux. Je rencontre Prime et ses amis à la gare d’autobus, où lui et ses collaborateurs sont gracieusement venus me chercher. Les réseaux de “tel qui connaît tel qui connaît tel” au Burundi sont incroyablement efficaces et utiles au Burundi sans aucun doute, ils l’étaient bien avant Facebook. C’est la première fois que j’ai l’occasion de rencontrer Prime Makenze, mais comme nous avons des bons amis en commun, nous devenons amis dès le début. La soirée avance comme toute bonne soirée entre amis à la burundaise—des énormes bouteilles d’Amstel froide et des bonnes brochettes de chèvre grillée. Je rencontre toute l’équipe. *** On ne peut pas flâner dans les restos jusqu’à l’aube pour autant, car le lendemain on à des visites à rendre. Bernard, 8 ans, répond aux questions de notre traductrice, Jeanne-d’Arc, avec des monosyllabes, comme presque n’importe quel garçon n’importe où. Il vient de la province de Muyinga, où il a fui la maison de sa famille en raison des mauvaises relations avec sa marâtre. Pour se rendre à Ngozi, il a grimpé sur le dos d’un camion, petits pieds posés sur les pare-chocs aussi chauds qu’un chaudron sur le feu. S’il lâchait prise, il risquait de tomber sur la tête ou se faire renverser par un autre véhicule. On lui parle dans son arrière-cour, à côté de la vache que la fondation a fourni à Ménédore, sa mère adoptive. « As-tu eu peur? » je lui demande, par l’entremise de Jeanne. « Oyà, » il répond sans brancher. « Non. » Il a hâte de réintégrer l’école, où ses matières préférées sont la langue kirundi et les maths. Ménédore est très ouverte à parler. Elle tient une échoppe au marché de Ngozi. « Je le voyais flâner dans le marché, parfois je partageais ma nourriture avec lui, je savais qu’il a perdu sa mère et je me suis rendu compte qu’il n’était pas bien. J’ai entendu parler de ce que faisait la fondation et j’ai décidé de l’adopter. » « Il fallait convaincre mon époux. Il a dit que peut-être on allait laisser entrer un petit voleur dans notre maison. Mais je lui ai convaincu. Et depuis, ça c’est très bien passé. » *** Nous allons ensuite chez Claudette, une jeune chevrière. Elle est entourée par des chèvres et des enfants du voisinage. De son sourire énorme et sincère, il est clair que cette femme a de l’énergie et de la vivacité à revendre. Sa fille adoptive, Claudine, est plus timide. Elle regarde le sol quand elle parle à Jeanne. Claudine et sa sœur ont elles aussi fui une situation invivable avec leur marâtre, pour aller vivre chez leur grand-mère, qui n’avait pas les capacités financières ou physiques pour élever deux adolescentes. Claudine a 14 ans et est sur le point de réintégrer la quatrième année de primaire. Elle comprend plus ou moins le français, mais a un peu peur de le parler. Claudine et Claudette ont plein de compliments l’une pour l’autre. « C’est une fille polie, gentille, qui travaille fort, » dit Claudette. « Ça se passe bien, je suis contente de l’avoir à la maison. » Claudine, quant à elle, est contente de vivre dans un endroit où elle peut être en sécurité, voir sa sœur et sa grand-mère, et revenir à l’école. En la donnant une maison et l’envoyant à l’école, Claudette a redonné à Claudine ce qu’il y a de plus précieux pour une jeune personne—ses rêves. Les yeux de Claudine restent fixés sur le sol, mais vers la fin de l’entrevue on aperçoit le début d’un sourire. « Je voudrais retourner à l’école, étudier et un jour devenir muganga, » nous dit-elle. Une docteure. *** Notre prochain et dernier arrêt, c’est le lopin de terre acheté par Kira à Ngozi. Pour l’instant, il n’y avait pas grand-chose, seulement quelques grands rectangles de béton. Mais deux semaines plus tard, un lave-auto allait ouvrir sur les lieux, une entreprise gérée par les adolescents de Kira, fournissant des petits boulots à des dizaines de jeunes hommes. Prime et Appolinaire, un journaliste radio qui s’est impliqué au projet, parlaient avec enthousiasme d’un projet de restaurant et de cyber. Pour paraphraser une expression anglaise, quand on commence avec un lopin de terre vide, la seule chose à faire, c’est aller vers le haut.